Besoin de se réchauffer avec cet hiver glacial qui arrive, c’est dans mes photos de vacances que j’ai choisi de ne pas déprimer :).
Vous avez déjà eu droit à mon récit de voyage en Chine, mais je ne vous avez pas encore parlé mon voyage à Bali…

L’année dernière nous avons passé des vacances de rêve sur cette île aussi paisible qu’idyllique, à la fois traditionnelle et en plein essor. Un voyage rendu inoubliable autant par la beauté des paysages que par la gentillesse des habitants, ouverts et avenants.

Un voyage qui n’était pas véritablement la découverte d’un grand inconnu, puisque j’ai vécu sur l’île de Java durant deux ans lorsque j’étais petite, et avais fait du coup une petite escapade à Bali. Un séjour que j’attendais donc avec patience depuis environ 25 ans :).

Comme toute gourmande qui se respecte, c’est aussi avec mes papilles que j’ai redécouvert ce pays qui m’était familier, par le biais de sa gastronomie raffinée, haute en parfums et en couleurs !
Voilà un bon moment que je voulais consacrer quelques lignes de ce blog à cette cuisine qui me tient beaucoup à cœur et qui de plus est très peu connue en France.

Si on devait classer la cuisine indonésienne (pas évident car elle est si particulière), je dirais qu’elle est beaucoup plus proche de la cuisine Malaisienne, que chinoise, ou même vietnamienne. Le gingembre et la citronnelle y sont quasi omniprésents (même si c’est toujours en très petite quantité), ainsi que des ingrédients très spécifiques comme les pâte de piment et pâte de crevette, localement connues sous le nom de Sambal.
Bien évidemment, dans un aussi grand pays la gastronomie varie beaucoup d’une région à l’autre et surtout d’une île à l’autre ; mais si il y a un plat que l’on peut qualifier de national, incontournable et que l’on retrouve partout c’est bien le Nasi goren, riz sauté dans la langue officielle indonésienne. Ce riz frit, agrémenté de poulet, de crevettes et de quelques légumes (carottes, tomates, oignons…), est assaisonné de sauce soja et bien sûre de gingembre et de sambal. Particularité qui rappel un peu le principe du riz cantonais, il contient également des œufs en omelette, mais on peut le rencontrer servi avec un œuf au plat et des crudités dans le coin de l’assiette. Ce plat est souvent servi en accompagnement de viandes mais aussi en plat complet au petit déjeuner. > Non je n’ai pas tenté cette formule breakfast, même si j’adore la cuisine indonésienne, faut pas pousser :).
La déclinaison en Mie goren, sur le même principe mais avec des nouilles à la place du riz, est assez rependue également, comme la Soto ayam, soupe de poulet au curcuma, soja et nouilles qui a été, pour ma part, un véritable coup de cœur !

Parler de cuisine indonésienne sans parler de la sauce aux cacahuètes serait une aberration. Cette fabuleuse préparation accompagne le plus souvent les fameuses brochettes de poulet « satay ayam » ou les langoustes qu’on déguste sur les plages ; mais aussi un plat très populaire appelé Gado gado, dip de crudités servi avec chips de crevette.
J’espère vous mettre bien l’eau à la bouche avec ces descriptions, car je ne vous en dirai pas plus, je préfère vous inviter à consulter l’un des rares livres de recettes du genre Craquez pour Bali ! L’île au goût de paradis. Oui c’est de la pub gratuite, non ce n’est pas un billet sponsorisé, mais ce qui est sûre, c’est que j’ai réellement craquer pour ce livre !
En ce qui concerne les recettes en elles-mêmes, je vous ai juste livré, dans un premier temps, l’introduction de ce livre, à savoir la salade d’ananas aux crevettes, dont j’ai fait la démo au Salon du blog culinaire. Mes versions simplifiées et revisitées de la sauce aux cacahouètes et du curry javanais viendront dans un second temps.
Bon voyage 🙂

Salade d’ananas aux crevettes

Sauce aux cacahouètes

Même si Mistouille était resté chez son papi et sa mamie comme à chaque grandes vacances, nous avons eu la bonne surprise de rencontrer bon nombre de chats sur place, dont la taille adulte équivaut à celle de nos chatons européens de 4 mois environ. Leur état semi-sauvage ne les a pas empêché de venir ronronner sur nos genoux :).

Comment parler de l’Indonésie sans vous présenter Garuda, la divinité hindouiste la plus vénérée du pays, à tête d’aigle, pour chasser les mauvais esprits !